Édito

Vœux 2024

Chaque début d’année est marqué par les vœux que nous échangeons avec tous ceux qui constituent notre réseau. Ce n’est pas seulement sacrifier à la tradition, c’est accompagner le rythme de la vie, qui s’aligne lui-même sur celui de la nature.

Cette année sera, à la fois, ce que nous en ferons ensemble et la capacité que nous aurons à réagir aux évènements extérieurs et contraintes.

Nous le savons, il nous faut continuer inlassablement à protéger les personnes les plus vulnérables, celles qui se sentent touchées en leur cœur, dans leur intimité et particulièrement nos enfants et les personnes en situation de handicap victimes de violences sexuelles.

L’absence de dignité, les injustices et les inégalités viennent paralyser notre projet commun du « Vivre Ensemble ».

En effet, que sommes-nous sans les autres ? C’est bien sûr, la solidarité en action qui est la première des sécurités. C’est l’interdépendance bien comprise qui construit une société apaisée et heureuse.

Dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, toutes les vies sont égales en dignité et en droits, une vie digne ne subissant pas d’humiliations…

A travers notre mouvement SVS, soyons exigeants pour faire valoir les droits des personnes qui n’ont pas ou plus la force de se protéger elles-mêmes et contribuons à restaurer à leur profit ce sentiment de dignité.

Tentons aussi, par nos actions, de mettre en œuvre des moyens pour restaurer la qualité des liens d’attachement et le soin apporté par les parents à leurs enfants et accompagner la parentalité.

Le dénominateur commun est de prendre soin par l’instauration de relations dignes et produire, dans nos collectifs, les conditions pour traverser épreuves et défis, ils nous font passer des seuils. Nous mettrons le bon cap en 2024 avec les orientations préconisées par la CIIVISE !

Saluons ce chantier colossal et soutenons avec responsabilité ce projet himalayesque en confiance, en constance !

Efforçons-nous d’œuvrer au sein de nos plateformes pour le soin des personnes, et, au-delà, de contribuer à construire un projet de société innovant et juste pour créer de la dignité, sans modération !

A chacune et chacun,

Que votre Année 2024 soit belle, riche de sens, surprenante, profonde, épanouissante, emplie d’échanges, de réflexions et tout ce que vous pourrez créer à chaque instant vécu intensément et qui soit votre bonheur.

L’année 2024 ? La voici !

Pour le Conseil d’Administration SVS,

Marielle Vicet

Présidente de l’Association Nationale SVS

EDITO  Octobre 2023 

L’association SVS (Stop aux Violences Sexuelles) a opéré son renouveau lors de l’Assemblée Générale du 23 septembre 2023.
Un Conseil d’Administration composé de 16 personnes a été élu et a reconduit les membres du bureau intérimaire qui avaient pris leurs fonctions depuis le 20 juillet dernier. Ce bureau a également accueilli une secrétaire adjointe.
Ce sont des soignants, médecins, cadre de santé, psychologues, thérapeutes, maître d’armes, avocats, consultant, ancienne cadre de police qui s’impliquent ainsi dans cette lutte contre les violences sexuelles.
La complexité de la réalité des violences sexuelles nécessite le développement d’un plan d’action spécifique prenant en compte 4 grands axes : Informer, Former, Prévenir, Guérir.
Notre association SVS dispose également au travers de ses 18 Plateformes territoriales adhérentes de relais d’information, de formation et de prévention en direction de tout public, incluant la prévention en milieu scolaire et en périnatalité.
Acteurs de terrain au service de la mise en œuvre de notre nouveau plan d’action, les Plateformes SVS bénéficieront également de meilleures synergies et constituent autant d’interlocuteurs de proximité pour promouvoir la dynamique et les actions de soin.
Notre association préconise le travail en réseau et la pluridisciplinarité pour la prise en charge des victimes et des auteurs de violences sexuelles. Former au sein d’un même dispositif tous les professionnels, les victimes et leurs proches constitue un enjeu majeur dans cette lutte.
Ces thérapeutiques d’accompagnement des victimes incluent les Ateliers Thérapeutiques Escrime, Equit’Thé avec l’équitation et autres. Connaissant le vécu traumatique des victimes, nous veillons à leur prise en charge globale et interdisciplinaire.
Notre Comité d’Ethique collégial doit, dans le même temps, susciter des recherches afin d’objectiver les constats cliniques, d’optimiser nos pratiques et veiller à leur complémentarité dans la prise en charge des victimes et des auteurs de violences sexuelles. La constitution de collèges de soignants (médecins/sages-femmes, thérapeutes) ainsi que de juristes fera avancer la recherche et la réflexion.
Consolidation, efficience, cohérence, évaluation et partage d’expérience sont les principes qui animent la nouvelle équipe de notre association.

Marielle Vicet
Présidente SVS (Stop aux Violences Sexuelles)

MARS 2019

La parole continue de s’ouvrir. Le film « Grâce à Dieu » de François Ozon a été immédiatement récompensé à la Berlinale par le prix du Jury. Il relate le parcours des hommes de l’association « La Parole Libérée ». Plusieurs demandes d’interdiction du film ont été déposées.

Le 20 mars sortira le film M comme Menahem, qui relate les faits de violence sexuelle perpétrés dans une communauté juive ultra-orthodoxe.

Les omerta institutionnelles commencent à se figurer, il est temps !

FEVRIER 2019

C’est reparti pour le travail de fond avec la double priorité d’informer et d’agir en prévention.
Le 6 janvier les responsables des plateformes SVS ont partagé toutes les actions réalisées en 2018, le prévisionnel 2019 est intense et assurément va contribuer à continuer de faire bouger le sujet des violences sexuelles dans notre pays.

L’équipe de prévention en âge scolaire est renforcée avec l’arrivée comme formatrices de Sam Gallois-Montbrun, Stéphanie Cortet et Elsa Comemale, qui vont œuvrer pour former des intervenants sur le programme SVS.
La formation des sages-femmes libérales et hospitalières se poursuit.

De nombreuses « bases » sont programmées, plus de 2 000 personnes ont été formées en 2018, cet objectif devrait être dépassé en 2019 !

Les Assises 2019 ont revêtu une dimension internationale et ont eu l’honneur de compter parmi les participants le Ministre des droits de la famille et de l’enfance de la République de Malte.

JANVIER 2019

Voici une nouvelle année qui débute et pendant laquelle nous continuerons d’œuvrer pour faire conscientiser l’ampleur et la gravité des violences sexuelles.

En 2019, SVS agira tout particulièrement auprès des professions médicales et des autres soignants pour mieux dépister, mieux accompagner dans le soin et mieux prévenir ces violences.

Le 19 novembre dernier, nous avons eu la grande joie de voir le CHU de Strasbourg, sous l’impulsion du service du Pr Nisand, décider d’agir plus activement sur le sujet.

Nous allons tout faire pour que cette lueur fasse tache d’huile…

Nous débutons l’année avec les 6e Assises Internationales sur les Violences Sexuelles qui réuniront plus de 350 professionnels de tous secteurs sur deux jours, de beaux moments de partage en prévision !

Nous vous souhaitons une Belle Année 2019 emplie de douceur et de joie.

DECEMBRE 2018

 20 novembre
« C’est la Journée des Droits de l’enfant.

Chers petits garçons, chères petites filles, je suis pourtant de nature optimiste et j’ose croire qu’il y a de la bienveillance dans chaque être que nous sommes mais force est de constater qu’aujourd’hui, les adultes ne sont pas à la hauteur.

Ni les politiques, ni les citoyens et que chacun le reproche à l’autre sans jamais servir l’essentiel :
– Le bonheur de l’enfant

Les adultes deviennent parents, ne se questionnent pas sur leur équilibre émotionnel et psychologique et réitèrent des schémas toxiques qu’ils ont vécus.
Les adultes pensent que vous, chers enfants, vous êtes des extensions d’eux-mêmes, que vous êtes un peu comme des objets qu’on déplace, que vous leur appartenez, ils pensent que l’éducation, c’est obéir à l’adulte, être poli, discipliné, sage, calme, que l’adulte est l’être supérieur qui a toujours raison.
Ils oublient que vous avez des opinions et des Droits, DES DROITS !

Vous êtes des êtres à part entière et ça on ne vous l’apprend pas suffisamment puisque respecter un enfant, ça prend du temps, de l’énergie, de l’attention et que c’est tellement rassurant pour certains adultes “en souffrance” de pouvoir contrôler, commander, humilier, désintégrer un être vulnérable.

L’adulte se dit qu’une éducation punitive et que ces violences ordinaires qu’on appelle “claque, fessée, torgnole” vont l’aider à être respecté dans sa toute puissance d’adulte.
Il vous dit : “Ne tape pas !” Mais à la première occasion il s’écrie au supermarché devant ses concitoyens adultes passifs : “Tais-toi ou tu vas t’en prendre une !”.
Amis adultes, très franchement, n’avez-vous jamais été témoins de ce type de situations ?

Alors chers petits garçons, chères petites filles, nous, adultes, nous avons encore un long chemin à faire en ce qui concerne notre considération de l’enfant, je n’ai pas le droit de vous demander de nous pardonner, de nous comprendre encore moins, nous n’honorons pas nos engagements ni nos devoirs.
Nous ne nous confrontons pas à la réalité, nous minimisons les impacts, les chiffres, les statistiques et nous avons rarement le courage de nous opposer à un comportement déviant quand nous en sommes témoins… nous commentons, nous jugeons, nous marmonnons, nous fuyons mais agissons rarement pour comprendre et améliorer.
Alors chers amis adultes, ce serait bien aujourd’hui que nous ayons un peu de courage, que nous confrontions au fléau des violences et que nous arrêtions de fermer les yeux, de contribuer au déni sociétal.

Un Peu De COURAGE
Un Peu D’HUMANITÉ

Si vous avez des problèmes psychologiques, affectifs, émotionnels, des gens peuvent vous aider, des accompagnants, écoutants, psychologues, psychiatres, médecins !
Mais ne déversez pas votre rage, votre haine, votre besoin de toute puissance sur nos petits.

Nous ne pouvons plus continuer d’être si passifs quant à la condition de l’enfance aujourd’hui ou alors notre société est perdue.

Je ne peux m’y résoudre…

UN PEU DE COURAGE ! »

Andréa Bescond

NOVEMBRE 2018 

CRIMES CONTRE L’HUMANITE : deux poids, deux mesures ? 

A quand l’imprescriptibilité des agressions sexuelles sur mineurs…  

Le texte qui suit, rédigé par Maître Caroline Mécary, avocat au barreau de Paris, interroge sur l’avis rendu par le Conseil Constitutionnel qui refuse de considérer comme crime contre l’Humanité les agressions sexuelles sur mineurs, ce qu’elles sont bien en réalité, et considère imprescriptibles les fautes disciplinaires des avocats.  

Tout cela questionne gravement…  

Crimes contre l’Humanité et Fautes Disciplinaires des avocats, bonnet blanc, et blanc bonnet ? 

Le Conseil constitutionnel vient de mettre sur le même plan les fautes disciplinaires des avocats et les crimes contre l’humanité : les deux peuvent être poursuivis sans limite de temps, ils sont imprescriptibles. C’est ce qui ressort de sa décision du 11 octobre 2018. De quelle question était saisie le Conseil constitutionnel ? La loi du 31 décembre 1971 qui réglemente la profession d’avocat, n’enferme pas dans un délai la poursuite des fautes disciplinaires des avocats ; même à l’article de la mort après soixante ans d’activité professionnelle un avocat peut se voir reprocher un manquement à la délicatesse. 

Un avocat y a vu « malicieusement » une rupture d’égalité avec les autres professions judiciaires réglementées comme les juges ou les huissiers pour lesquelles la loi prévoit que les poursuites pour fautes disciplinaires se prescrivent par trois ans ; cet avocat a donc déposé une QPC afin que le Conseil constitutionnel puisse mettre fin à ce régime discriminatoire. 

Il n’y a, en effet, aucune raison sérieuse à ce que le législateur institue un délai de prescription de 3 ans pour toutes les professions judiciaires et juridiques, à la seule exception des avocats car la famille judiciaire réunit des intervenants aux statuts distincts : fonctionnaires, officiers ministériels, officiers publics, professions réglementées. Qu’ils portent ou non la Robe, juges, greffiers, avocats, huissiers, commissaires-priseurs et même notaires concourent ensemble à l’œuvre de justice. 

Qui plus est les avocats et les juges peuvent se substituer : un avocat peut suppléer un juge pour compléter un tribunal, et des magistrats peuvent remplacer le Conseil de l’Ordre des avocats dans les barreaux de moins de 8 avocats. 

Par ailleurs, la sécurité juridique et les garanties d’un procès équitable impliquent la prescription des fautes disciplinaires car nous savons qu’une procédure disciplinaire, dix, vingt ou trente ans après les faits ne peut être juste et équitable : comment interpréter des événements si anciens à partir d’éléments de preuve incomplets ou auxquels on ne peut accéder, et sous le prisme de conceptions qui ont nécessairement changées avec l’écoulement du temps ? 

C’est pourquoi la Cour Européenne des Droits de l’Homme a jugé en 2013, dans une décision Oleksandr Volkov qui concernait les procédures disciplinaires dirigées contre des membres du monde judiciaire que l’absence de délai de prescription porte atteinte à la sécurité juridique, en même temps qu’au droit à un procès équitable. 

Pourtant le Conseil constitutionnel a estimé qu’il n’existerait aucun droit ou liberté que la Constitution garantirait, qui imposerait que des poursuites disciplinaires soient nécessairement soumises à une règle de prescription pour les avocats. Le fait que les juges ou les autres professions judiciaires qui concourent comme l’avocat à la Justice bénéficient comme n’importe quel citoyen de la prescription ne l’a pas chatouillé. 

Ainsi donc tranquillement le Conseil constitutionnel valide la possibilité de poursuites disciplinaires contre un avocat sans aucune limite dans le temps c’est-à-dire qu’il place les fautes disciplinaires des avocats au même niveau que les crimes contre l’humanité jugés à Nuremberg. 

Commettre un homicide, un viol ? La poursuite est prescrite par 20 ans. En matière civile, les faits se prescrivent selon des cas entre 2 à 10 ans ; mais, lorsque, avocat, vous manqueriez à la délicatesse, lorsque dans votre exercice professionnel vous manqueriez au principe d’honneur, de loyauté, de désintéressement, de confraternité, de délicatesse, de modération et de courtoisie, ou lorsque vous manqueriez à l’égard de l’un de vos clients de compétence, de dévouement, de diligence et de prudence, votre comportement est un crime imprescriptible…. 

Quel objectif ? Quel dessein ? Ce régime d’exception en matière disciplinaire est une atteinte potentielle à l’indépendance de l’avocat dont on rappellera que, dans une société démocratique, il est un rempart contre l’arbitraire des pouvoirs publics, contre la violence d’autrui. 

Sans bruit, le Conseil constitutionnel vient consacrer la minorité des avocats. Les faits les plus graves l’échelle des sanctions qui peuvent être prononcées par un conseil de discipline vont du blâme à la radiation, qui elle vaut mort civile – ce qui peut être tout à fait justifiée – en raison de faits graves, mais de là, à mettre sur le même plan la poursuite des crimes contre l’humanité et les fautes disciplinaires… 

De quels crimes sommes-nous coupables ? Foncièrement indépendants nous plaidons inlassablement pour des justiciables qui n’ont pas l’heur et le bonheur de plaire à tout le monde. Nous assurons, par an, des centaines de milliers de missions au titre de l’aide juridictionnelle pour que les plus pauvres ne soient pas broyés par la machine judiciaire et nous sommes remerciés par une imprescriptibilité des fautes disciplinaires qui peuvent être parfois créées de toute pièce à l’encontre de l’un d’entre nous. Nous ne percevons pas de chômage lorsque nous n’avons pas de client. Nous payons des cotisations sociales, nous participons à la production de la richesse du pays avec nos cabinets qui emploient nombre de salariés qui ne pointent pas au chômage, mais non, nous pouvons jusqu’à notre mort être possiblement convoqués devant un conseil de discipline. L’Europe ne vaudrait-elle que pour imposer des règles budgétaires, et rien pour harmoniser les règles de droits protégeant les citoyens et leurs avocats ? 

Texte consultable sur le blog
https://www.hub-avocat.fr/publications/article.php?articleid=17835 

Publication de la décision du Conseil Constiitutionnel en date du 11 octobre 2018
https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2018/2018738QPC.htm 

OCTOBRE 2018

Place à Coline Serreau pour notre édito du mois d’octobre, qui donnera un concert le dimanche 11 novembre au profit de SVS avec la chorale du Delta (Voir l’affiche)

Les violences sexuelles, comme les violences faites aux femmes, traversent toutes les couches de la société, tous les âges, existent depuis des siècles.
L’évolution actuelle de notre société fait que bon nombre d’entre nous ne supportons plus cet état de fait qui semblait “normal“ il y a encore à peine 30 ans.
Cette violence, qui accompagne une société patriarcale dans laquelle il est implicitement admis que le corps des femmes et des enfants appartient aux hommes, s’est répandue comme une peste dans les rapports humains.
Il faut la nommer, la comptabiliser, la dénoncer, la combattre, la punir par tous les moyens, car elle pourrit notre société, elle pollue la tête et le corps de nos enfants, du corps social tout entier, en silence.
Voilà pourquoi je suis engagée aux côtés d’associations comme SVS, et au côté de toutes les associations qui dénoncent la violence issue du patriarcat, qui veulent sortir ces actes du silence en parlant haut et fort, qui veulent clamer le calvaire des victimes, leur droit à des réparations et qui œuvrent pour que les corps policiers, médicaux et judiciaires soient formés à reconnaître, soigner, réprimer, éradiquer cette violence.

Coline Serreau

SEPTEMBRE 2018

Nous vous espérons en pleine forme en cette rentrée !

Les équipes SVS reprennent le chemin de l’information, de la formation et de la prévention avec vigueur !

C’est l’engagement citoyen qui fera vraiment bouger les choses en matière de violences sexuelles !

Au hit de septembre, des formations « les bases », des conférences et les préparatifs des 6èmes Assises Internationales sur les Violences Sexuelles… avant que de réenclencher le nécessaire travail de fond auprès des parlementaires de cette République qui a du mal à protéger ses enfants

AOUT 2018

Immense déception pour toutes les personnes qui œuvrent sur le sujet des violences sexuelles : la montagne a accouché d’une souris…

Une Montagne en mal d’enfant
Jetait une clameur si haute,
Que chacun, au bruit accourant,
Crut qu’elle accoucherait, sans faute,
D’une cité plus grosse que Paris ;
Elle accoucha d’une souris.
Jean de La Fontaine, Livre V, fable 10

Le 23 juillet la Commission Mixte Paritaire a élaboré le texte suivant sur le projet de loi sur les violences sexuelles et sexistes
http://www.senat.fr/leg/pjl17-687.html

Ce texte a été voté en séance publique le 31 juillet au Sénat et le 1er août à l’Assemblée Nationale.
Le texte définitif est ici (http://www.assemblee-nationale.fr/15/ta/ta0169.asp)
Les avancées sont maigres, le travail doit se poursuivre… et plus que jamais les citoyens sont en première ligne pour agir.

Les inscriptions pour les 6e Assises Nationales sur les Violences Sexuelles sont ouvertes et nous seront ravis de vous y retrouver https://www.stopauxviolencessexuelles.com/assises-2019/.

Nous vous souhaitons une douce pause estivale en attendant de vous retrouver début septembre !

JUILLET 2018

Le projet de loi du gouvernement sera en examen au Sénat les 4 et 5 juillet.
Les associations de protection de l’enfance se sont mobilisées pour obtenir le retrait de la requalification des viols sur mineurs en délits.
A suivre donc, puisqu’il y aura une Commission Paritaire vers la mi-juillet.

Fin juin se sont déroulés les derniers ateliers thérapeutiques escrime avec de très beaux moments ! De nombreuses formations également…
Et pour clôturer, la réunion des plateformes SVS à Beaumont-Sardolles avec de belles énergies venant de toute la France mais aussi de Belgique et de Colombie.
Le travail de terrain est fondamental, on continue !

Merci à toutes les personnes engagées sur ce projet.

JUIN 2018

Le projet de loi du gouvernement, initialement destiné à protéger femmes et enfants des violences sexuelles, est vidé de sa substance et entérine la requalification des viols sur mineurs en délits.
Le Gouvernement pour expliquer ses revirements, invoque un risque d’inconstitutionnalité. Il avait pourtant proposé, en connaissance de cause, que l’absence de consentement avant 15 ans ne fasse pas débat.

L’ouverture croissante de la parole des victimes et l’émergence de faits au sein du monde politique méritent de poser la question du blocage systématique de toutes les propositions de loi sur la prescription des agressions sexuelles. Il en est de même de l’absence délibérée d’évaluation épidémiologique des violences sexuelles sur mineurs alors que le Conseil de l’Europe rappelle régulièrement depuis 2011 qu’1 enfant sur 5 est victime de violences sexuelles en Europe.

SVS en appelle au Président de la République, au Premier ministre et à la représentation nationale pour abolir du code pénal la notion d’« atteinte sexuelle » qui n’a pas lieu d’être et donne lieu à toutes les dérives d’interprétation.
Un mineur victime d’agression sexuelle de la part d’un adulte ou d’un mineur plus âgé que lui, est toujours sous l’effet soit de la violence, soit de la contrainte, soit de la menace, soit de la surprise. En effet, la sidération existe (surprise), de même que la manipulation de l’auteur (contrainte ou menace).
Les professionnels de santé confirment unanimement cette sidération et ces manipulations exercées sur mineurs. Pour quelles raisons n’écoute-t-on pas celles et ceux qui œuvrent en amont et dans l’accompagnement de la réparation de ces traumatismes ?
Qui protège les agresseurs sexuels dans les plus hautes instances de l’Etat ?

Grand moment d’émotion au festival de Cannes pour l’équipe du film « Les Chatouilles » réalisé par Andréa Bescond et Eric Métayer avec une standing ovation d’une vingtaine de minutes… Rendez-vous en novembre pour une sortie en salle plus que prometteuse…

Le mois de mai a été aussi celui de la remise de leur démission au Pape de tous les évêques chiliens.
Les omerta institutionnelles commencent à se fissurer… et nous pouvons tous agir pour que cela s’accélère.

MAI 2018

Quel dommage que l’on ne puisse entrevoir que dans la douleur de potentielles avancées sur le sujet des violences sexuelles !

Combien d’Angélique faudra-t-il pour que l’on comprenne que les casiers judiciaires de toutes les personnes amenées à côtoyées des mineurs doivent être vérifiés ?

Combien d’Angélique faudra-t-il pour que l’on mette en place en prison de vrais protocoles de soins et qu’un auteur ayant purgé une peine pour agressions sexuelles puisse sortir sereinement et sans danger pour la société ?
Etc, etc

A chaque affaire son lot de dysfonctionnements, alors que depuis des années nous attirons l’attention de l’état sur ceux-ci et avons travaillé les solutions.
https://www.stopauxviolencessexuelles.com/wp-content/uploads/2017/10/SVS-Feuille-de-route-2017-2018.pdf

Plus le temps passe, plus nous avons acquis la certitude que ce seront les les citoyens qui feront bouger le monde.
Merci à toutes les personnes engagées sur SVS qui informent, forment, préviennent, soignent – tout simplement fondamental !
Merci aussi aux journalistes, de plus en plus nombreux, qui informent de mieux en mieux, car ils se forment et élèvent leur niveau de conscience sur le sujet.

AVRIL 2018

Le mois de mars a été très occupé par de nombreuses formations, auprès des sages-femmes en particulier, mais également en Belgique où 120 personnes ont chaleureusement accueilli « les bases » et comptent enchaîner rapidement sur d’autres formations pour agir de façon ciblée et déterminée !

Le Sénat a adopté la proposition de loi 293 sans retenir la plupart des amendements déposés en particulier ceux concernant l’imprescriptibilité et une définition plus exacte de l’inceste. Néanmoins, pour la première fois, a été prise en compte la notion d’amnésie post traumatique (amendement Buffet), ce qui serait une belle avancée, si elle était transformée à l’Assemblée Nationale.
A suivre donc, à suivre également le projet de loi du gouvernement, qui a donné un avis défavorable quasi systématique à toutes les propositions des sénateurs.

Mars a également été le mois de la présentation du documentaire « Un silence de cathédrale » sur France 3, regardé par 1,4 million de spectateur. Des témoignages émouvants et courageux. Hommage à toutes les personnes qui ont témoigné, elles aident les autres victimes et, nonobstant certaines surdités, elles contribuent à faire conscientiser la gravité des conséquences des violences sexuelles sur mineurs.
Le temps arrive où plus personne ne pourra se réfugier derrière des commentaires du type « je ne savais pas que c’était si grave ».

A partir de ce moment-là, non-assistance à personne en danger et non dénonciation de crime vont finir par être opposables à toutes et tous et aux institutions.

MARS 2018

C’est le mois des auditions… le projet de loi du gouvernement concernant les violences sexistes et sexuelles a donné lieu à l’émergence de nombreuses commissions d’évaluation.

La Commission des lois du Sénat qui avait mis en place un groupe de travail sur le sujet a rédigé une proposition de loi (n° 293) qui sera examinée en séance le 27 mars.

FEVRIER 2018

Les 5èmes Assises Nationales sur les violences sexuelles auront été le temps fort du mois de janvier écoulé.
Plus de 350 personnes ont participé à la plénière et/ou aux ateliers, partagé activement leurs expériences et décidé de continuer d’avancer pour éradiquer ce fléau des violences sexuelles.

De nombreux temps forts comme la très émouvante table ronde consacrée aux violences sexuelles faites aux petits garçons.

La réunion des plateformes SVS a également été un intense moment de partage avec des personnes engagées sur le plan national comme international.

Ces Assises ont accueilli une dizaine de nationalités différentes, c’est pourquoi en 2019 les Assises seront résolument internationales afin de pouvoir accueillir les non francophones. Une autre logistique sera mise en oeuvre avec traduction simultanée ; organisation plus complexe mais qui va dans le sens de cette ambition d’éradication planétaire des violences sexuelles.

Pour l’heure, nous poursuivons les travaux sur la zone EMEA et bien sûr en France où projet de loi et propositions de loi vont être examinés prochainement.

JANVIER 2018

Il y a un an notre édito commençait par :
« 2016 a été une année de grande ouverture de la parole sur le sujet des violences sexuelles en France mais aussi au niveau planétaire… »

et nous ne pouvons que renchérir en disant…
« 2017 a été une année de grande ouverture de la parole sur le sujet des violences sexuelles en France mais aussi au niveau planétaire… »

L’ambiance n’a toutefois pas été la même !

Des bonnes choses…
On peut se féliciter de la poursuite des témoignages qui permettent de parler du sujet ; oui les violences sexuelles cela existe !
Le flot des publications scientifiques continue de s’accroître sur le sujet des complications médicales chroniques des violences sexuelles, permettant à toutes et tous de conscientiser que la violence sexuelle c’est grave.
On peut se réjouir de l’émergence de la parole dans quasiment tous les pays, et ce grâce aux réseaux sociaux ; les citoyens peuvent s’exprimer !
On peut espérer que cette connexion des individus permette de contourner les omerta institutionnelles.
On peut penser que de tels niveaux de conscientisation devraient mettre fin aux ballets des marches arrière itératives sur le sujet et mobiliser toutes et tous sur la prévention.

et des moins bonnes
Une communication quasi exclusive sur les violences faites aux femmes en occultant la partie immergée de l’iceberg des violences sexuelles faites aux enfants.
Une mise en responsabilité quasi exclusive des hommes, là où les femmes devraient aussi être invitées à regarder leur propre violence.
Des classements sans suite et des jugements parfois incompréhensibles, précisément sur le sujet des violences sexuelles sur mineurs.
Un gouvernement sans Ministère de la Famille et de l’Enfance.

Tous points qui nous rappellent …

  • le haut niveau de vigilance qu’il convient d’avoir pour continuer d’avancer vers cette éradication si vitale pour l’Humanité,
  • l’importance de mobiliser hommes et femmes sur le sujet, car les opposer est stérile.

2018 sera assurément une année de mise en avant des responsabilités des uns, des autres et des Etats dans cette nécessité.

DECEMBRE 2017

Le débat national autour de l’âge du consentement des mineurs à un rapport sexuel permet de mesurer l’ampleur de l’inconscience générale sur ce qu’est la violence sexuelle et sur ce qu’est la capacité d’un mineur à donner un consentement ECLAIRE car c’est bien de ce dernier mot qu’il s’agit !

Que l’on soit adulte ou enfant, donner un consentement ECLAIRE à un rapport sexuel est le fait non seulement de pouvoir donner ce consentement en pleine liberté mais aussi de pouvoir mesurer pleinement l’impact que ce rapport sexuel peut avoir sur son physique, son psychisme et son équilibre affectif.

Les mineurs ayant totalement perdu leurs repères en matière de cheminement vers une sexualité épanouie et épanouissante, en raison des images non sollicitées qu’ils reçoivent partout (internet, presse, télé, pub, jeux vidéos…), sont, pour la plupart, en incapacité de donner ce consentement ECLAIRE.

A cela s’ajoutent les challenges que les ados se mettent « tu l’as fait ? » et autres considérations que peu savent résister à la pression du groupe.

Tous ces aspects sont travaillés dans le programme de prévention SVS en milieu scolaire, et chaque intervention en maternelle, primaire, collège, lycée laisse mesurer l’ampleur de la tache…

NOVEMBRE 2017

Octobre aura été un mois de conscientisation planétaire qu’il y a un problème autour de la violence sexuelle.

On ne pourra pas dire que le sujet aura été parfaitement abordé et exposé mais l’ouverture de parole générée par #meetoo #moiaussi et autres hashtag plus ou moins délicats permet une première conscientisation : l’ampleur numérique de ces violences, dans tous les secteurs.

La violence de certains témoignages doit permettre également de comprendre la gravité de ces violences et leurs répercussions à long terme chez les personnes n’ayant pas été soignées des conséquences de ces traumatismes.

On n’entend pas les enfants sur le sujet et à part les quelques témoignages relatant les faits vécus en tant que mineur/e/s, ce mode de communication ne favorise pas cette expression.

Il faut donc capitaliser sur ces paroles et ces prises de conscience pour poursuivre la mise en place de la feuille de route SVS qui a été/va être communiquée largement à tous les ministères et parlementaires.

https://www.stopauxviolencessexuelles.com/wp-content/uploads/2017/10/SVS-Feuille-de-route-2017-2018.pdf

Merci également à Madame Brigitte Macron d’avoir pris le temps de recevoir Madame Muguette Dini, co-auteure de la loi sur la protection de l’enfance et le Dr Violaine Guérin pour parler de cette mise en œuvre.

Merci également aux Docteurs et Sénateurs Alain Houpert et Catherine Deroche, auteurs de deux propositions de loi (PPL) visant à poser l’imprescriptibilité des agressions sexuelles sur mineurs (https://www.senat.fr/leg/ppl16-719.html) et à préciser la majorité sexuelle et la notion de consentement (https://www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl17-028.html).

Il va maintenant être important de soutenir ces PPL en faisant conscientiser leur rationnel et leur urgence à tous les parlementaires, en particulier aux magistrats de la commission des lois qui ont du mal à comprendre que violer un enfant est bien un crime contre l’Humanité, contrairement à la définition restrictive qui en est donné.

A vos rubans vert pomme – Stop Prescription !

OCTOBRE 2017

Le 14 septembre a vu l’inauguration du Centre Re-Source, qui est le centre national de formation aux actions de préventions SVS. Merci à toutes les personnes mobilisées pour cet événement qui a permis de très nombreux échanges.
Merci également à Laura Flessel, Ministre des Sports et à Chantal de Singly pour les réunions constructives avec SVS, sous tous les angles, y compris sous celui des ateliers thérapeutiques dans le cadre des actions sport-santé.
Remerciements également à l’équipe du Ministère de l’Enseignement Supérieur pour son accueil et les suggestions d’actions dont nous débutons la mise en œuvre.
Octobre verra un grand nombre de contacts se poursuivre à tous les niveaux en synergie avec les actions fondamentales sur le terrain réalisées par les équipes de l’association.
Coup de chapeau en particulier ce mois-ci aux mobilisations exceptionnelles dans le Var et en Alsace, où il sera difficile aux habitants de ces départements d’ignorer le sujet des violences sexuelles !
Merci encore à toutes les personnes qui témoignent et en particulier à Amélie Nothomb et Francis Huster qui viennent de montrer le chemin.

SEPTEMBRE 2017

Nous saluons le travail réalisé par les équipes du Monde qui ont rédigé plusieurs articles sur différents rites de violence sexuelle à travers la planète
http://www.lemonde.fr/afrique/video/2017/09/04/les-hyenes-du-malawi-enquete-sur-les-rites-de-purification-sexuelle_5180851_3212.html
Il est important de faire savoir.
Reprise pour les équipes SVS qui oeuvrent localement désormais sur de grands pans du territoire !
Le mois de septembre sera également intense pour le Comité d’Organisation des 5èmes Assises de janvier prochain, dont le programme sera passionnant par sa multidisciplinarité.

AOUT 2017

Comme à l’accoutumée, les équipes SVS qui ont beaucoup travaillé… se reposent en ce mois d’août que nous vous souhaitons délicieux.
Les inscriptions pour les 5èmes Assises Nationales sur les Violences Sexuelles dont vous trouverez le programme en cliquant sur ce lien seront ouvertes à la fin du mois.
Nous vous attendons nombreux pour la reprise des actions et travaux dès le 3 septembre !

JUILLET 2017

Nouveau gouvernement…
Nouveaux députés…
dont un grand nombre se sont engagés à faire bouger le sujet de la prescription des agressions sexuelles sur mineurs.
Nouvelles ouvertures…
pour aller rencontrer toutes ces personnes qui devront comprendre et intégrer l’ampleur des dégâts et les conséquences graves de ces violences.
Nous remercions Laura Flessel et son équipe de recevoir SVS dès le 11 juillet pour s’atteler à la tâche. Le monde du sport est clairement le plus actif depuis plusieurs années pour informer et faire évoluer les choses. Une énergie de combativité qu’il faudra diffuser chez tous les acteurs travaillant autour de l’enfance, puisque rappelons-le le sujet des violences sexuelles touche avant tout un enfant sur cinq en Europe.
Position des députés élus sur le sujet de la prescription des agressions sexuelles
Cliquer ici

JUIN 2017

En ce mois de législatives nous vous encourageons toujours à recueillir la position des futurs députés sur le sujet de la prescription des agressions sexuelles sur mineurs.
Juin c’est aussi la clôture des ateliers thérapeutiques escrime en réparation de violences sexuelles, dans la joie du chemin parcouru, et l’ouverture des inscriptions pour les ateliers de septembre pour les personnes souhaitant s’engager dans ce parcours.
Le programme des 5èmes Assises Nationales qui se tiendront les 8 et 9 janvier prochains est bouclé, l’ouverture des inscriptions sera en ligne début septembre. Plus de 20 ateliers seront accessibles avec un nombre de places limité et attribuées par ordre d’arrivée des inscriptions.
A vos agendas !

MAI 2017

Présidentielle et législatives en vue, nous rappellent que chaque citoyen peut être actif !
Dans ce moment où hommes et femmes politiques sont un peu plus attentifs, nous vous invitons à recueillir leur avis sur le sujet de la prescription en posant la question en réunion publique.
Vous pouvez vous inspirer de cette question et renvoyer à SVS la réponse des candidats. Cet état des lieux permettra de mieux travailler au Parlement pour faire évoluer la législation.
Position annoncée des candidats aux législatives 2017 sur le sujet des délais de prescription pour les agressions sexuelles sur mineurs.
Le mois de mai, c’est aussi la poursuite des actions de toutes les personnes engagées sur les plateformes qui font un travail colossal ainsi que la suite de tous les contacts pris au niveau de l’Europe.

AVRIL 2017

Tous mobilisés pour l’imprescriptibilité des agressions sexuelles sur mineurs pour faire conscientiser la gravité de ces violences et faire prendre position aux candidats en cette période électorale !

C’est, entre autres, l’objet de la campagne « ruban vert pomme » « STOP Prescription » initiée par François Devaux, président de la Parole Libérée et fédérant un collectif d’associations dont SVS.
http://www.ladepeche.fr/article/2017/03/20/2539789-ruban-vert-faire-evoluer-prescription-crimes-pedophiles.html

Et rappeler que la violence sexuelle est à la racine de la violence de la société afin d’agir en prévention avant toute chose.

MARS 2017

2017 est une année particulière puisque les citoyens pourront s’exprimer lors des élections présidentielles qui seront suivies des législatives et du renouvellement d’une partie du Sénat.

L’association a demandé aux candidats de préciser leur position sur le sujet des délais de prescription des agressions sexuelles sur mineurs, les résultats ont été présentés aux Assises Nationales 2017 et sont consultables dans cette rubrique. Des rendez-vous sont programmés avec les candidats potentiellement éligibles.

En tant que citoyen, vous pouvez agir en demandant, lors des réunions publiques pré-électorales que tiendront les futurs candidats aux législatives, leur position sur le sujet de la prescription des agressions sexuelles. Vous avez en cliquant ici  un modèle de question courte. La réponse du candidat peut être filmée et/ou enregistrée et transmise à l’association.
Cette question peut également faire l’objet d’une question écrite.
Il est important d’élever le niveau de conscience de toutes et tous sur la gravité des infractions sexuelles et l’urgence à les éradiquer.

COMMUNICATION DU COMITE DIRECTEUR DE SVS AU SUJET DES PETITIONS
L’association SVS est régulièrement sollicitée pour signer des pétitions et question est souvent posée de savoir pourquoi SVS n’est pas signataire de toutes les pétitions. 
Signer une pétition veut dire adhérer à son contenu dans sa totalité. La plupart des pétitions en matière de violences donnent des chiffres qui ne sont pas en accord avec la réalité.
SVS veillant à la cohérence des messages véhiculés pour éviter de cautionner omerta et confusion, ne peut donc signer toutes les pétitions, même partant de très bons sentiments.
SVS insiste en particulier sur la minimisation des faits de violences perpétrés sur les petits garçons (cf, entre autres, les données du Conseil de l’Europe sur les agressions sexuelles sur mineurs), et sur le fait qu’opposer hommes et femmes sur le sujet des violences sexuelles est une des raisons pour lesquelles le sujet n’avance pas aussi rapidement qu’il le devrait.
Hommes et femmes doivent travailler en coopération pour éradiquer ces violences et hommes et femmes doivent se faire un devoir de soigner les violences reçues dans leur parcours de vie pour que notre société revienne vers plus de douceur, de joie de vivre et d’Humanité.

FEVRIER 2017

Plus de 300 personnes ont participé aux 4èmes Assises Nationales sur les violences sexuelles avec une représentation très multidisciplinaire, on regrettera « juste » l’absence de représentants de la magistrature qui auraient pourtant bien besoin de venir échanger avec toutes et tous pour mieux appréhender l’impact des violences sexuelles.

Le 12 janvier, les députés qui avaient une ultime possibilité d’agir pendant cette mandature sur les délais de prescription en faveur des mineurs victimes de violences sexuelles, en dépit des recommandations négatives de la commission des lois qui avait entériné un consensus plus politique que citoyen, n’ont pas eu le courage, en pleine période électorale, de protéger les enfants.

Pire encore, le conseil constitutionnel vient d’annuler les mesures votées le 22 décembre en faveur de la protection des enfants et qui posaient clairement l’interdit des châtiments corporels.

Seule éclaircie en janvier le mouvement citoyen « Stop prescription » lancé à l’initiative d’Andréa Bescond qui vient mettre un peu d’espoir dans une campagne présidentielle nauséabonde et qui souligne le bien peu de cas que l’on fait des citoyens et le manque de respect d’une grande partie de la classe politique.

JANVIER 2017

2016 a été une année de grande ouverture de la parole sur le sujet des violences sexuelles en France mais aussi au niveau planétaire.
Anonymes isolés, anonymes regroupés, personnalités médiatiques, journalistes…, de nombreuses personnes ont contribué à élever les niveaux de conscience.
C’est pourquoi les 4e Assises Nationales des 9 et 10 janvier feront une grande place aux témoignages avec la présence des scouts de Lyon et d’Andréa Bescond qui a touché un immense public avec son spectacle « les Chatouilles » récompensé d’un Molière.

Tous mettront en évidence les dysfonctionnements d’une société qui ne veut pas voir cette violence qui pourtant la détruit.

C’est donc une immense responsabilité que nous avons tous à la comprendre, pour mieux la prévenir et soigner les personnes qui en sont victimes.

C’est pourquoi les techniques de soins seront une des dominantes des 24 ateliers proposés aux participants le 10 janvier.

Grâce au fidèle soutien de l’équipe de Coyote, les vidéos des interventions en séance plénière seront disponibles à la fin du mois dans l’onglet Assises 2017. N’hésitez pas à les diffuser !

Le 8 janvier, les plates-formes régionales et internationales SVS se retrouveront pour un dimanche studieux de partage d’expérience et de propositions d’actions locales, au premier rang desquelles figureront des démarches auprès des futurs parlementaires en campagne.

Le 12 janvier, les députés auront une ultime possibilité d’agir sur cette mandature sur les délais de prescription en faveur des mineurs, une ultime possibilité de faire preuve de clairvoyance.

Si 2016 a été une année entachée de violences, il convient de ne pas oublier toutes les belles initiatives qui ont cours sur la planète et les mettre à l‘honneur comme l’a fait le magnifique film « Demain ». C’est ce qui doit tous nous guider en 2017 pour éclairer cette planète qui a tant besoin d’Amour et de Paix.

DECEMBRE 2016

Le « célèbre photographe » n’est autre que David Hamilton ; des témoignages qui arrivent, dont quelques-uns n’auraient sans doute pas été prescrits… et dont certain aurait été par le passé « classé sans suite » par la Justice.

Le schéma habituel du prédateur protégé par l’aveuglement de la société française, là où les anglo-saxons avaient a priori identifié le côté pathologique du « travail » de ce monsieur, le qualifiant souvent de « child pornographer ».

On peut également se poser la question de l’inconscience et du manque de respect souvent imposé aux enfants dont on exhibe la nudité sans vergogne comme dans l’émission Super Nanny où l’on voit tel père donner la douche à sa fille.

Il est urgent de revoir les cadres de référence de l’intimité pour faire conscientiser à tous qu’un enfant, élevé dans une dynamique d’autonomisation, sait se laver seul au plus tard à l’âge de 5 ans. Apprendre à son enfant quels sont les espaces d’intimité, est aussi un acte de prévention fondamental.

NOVEMBRE 2016

Les sénateurs ont adopté la réforme de la prescription pénale dans les grandes lignes du texte transmis par l’Assemblée. Malgré près d’une heure trente de discussion sur le sujet de l’allongement de la prescription pour les agressions sexuelles sur mineurs et l’intervention de sénateurs courageux, la nécessité de condamner les auteurs quels que soient les délais n’a pas été entendue ; la politique a pris le dessus sur l’Humanité.

Pourtant les témoignages de victimes continuent d’affluer et l’on peut remercier les personnes ayant une notoriété certaine de supporter cette parole, comme l’on fait en octobre Corneille (viols par une tante) et Flavie Flament (viol par un « célèbre photographe »).

Nous poursuivons donc l’information de toutes et tous, pour que chacun conscientise la gravité des faits et des répercussions des violences…

OCTOBRE 2016

Mois important au Parlement avec l’analyse de la PPL 461 portant réforme de la prescription pénale. Les enjeux politiques ou de carrière auront-ils raison de la protection des citoyens ?
En période électorale, rien n’est limpide…
Octobre c’est aussi le mois de mise en place de nouvelles plates-formes comme celle de La Réunion et de la Loire-Atlantique, de la préparation d’une mission de soins aux Philippines et de nombreuses autres actions, comme la mise en route de l’équipe de « l’Art contre le Silence » pour le spectacle qui aura lieu le 19 juin 2017 au Théâtre Antoine.

SEPTEMBRE 2016

Les inscriptions aux 4e Assises Nationales sur les Violences Sexuelles qui se dérouleront
les 9 et 10 janvier 2017 sont ouvertes.
http://www.kaligrafik.fr/svs/assises2017
Nous y accueillerons le Pr Martine Hébert de Montréal qui nous fait l’amitié de traverser l’Atlantique pour venir présenter deux études majeures concernant les violences sexuelles chez mineurs et jeunes majeurs.
Le mois de septembre voit la reprise des groupes de travail et la rentrée de toutes les plates-formes qui œuvrent activement à déployer la stratégie dans la France entière.
Reprise également de toutes les formations et actions de prévention.
Fin septembre, débuteront également les ateliers thérapeutiques escrime : poursuite des ateliers de Bordeaux, de la Martinique, d’Ile de France avec un petit nouveau en Essonne, et ouverture de nouveaux sites à Tours, Lyon, Narbonne, Cannes et dans le Var.

Enfin, le travail sur la prescription se poursuit…

AOUT 2016

Les équipes SVS se reposent ce mois-ci et vous souhaitent un été empli de douceur.
Nous vous donnons rendez-vous début septembre sur ce site, sur facebook (stop aux violences sexuelles-sexual violence stop) et twitter (@SVSassociation) pour la reprise des actions !
Au programme, entre autre, le début des inscriptions pour les 4e Assises Nationales sur les Violences Sexuelles dont vous trouverez le programme en cliquant sur ce lien.

Dans cette attente, prenez bien soin de vous !

JUILLET 2016

Le vote de la proposition de loi modifiant les délais de prescription pénale a été différé suite au dépôt des amendements visant à poser l’imprescriptibilité des agressions sexuelles sur mineurs par les sénatrices Michelle Meunier (et cosignataires) pour la gauche et Chantal Jouanno (et cosignataires) pour la droite. L’examen de cette PPL aura lieu à l’automne, il convient d’agir pour que les commissions des lois du parlement prennent la mesure de la gravité des agressions sexuelles !

La plus grande vigilance continue de s’imposer puisque nous venons d’apprendre l’existence d’une circulaire du Ministère de l’Intérieur supprimant la mission d’écoute des enfants victimes par les BPDJ (Brigades de Prévention de la Délinquance Juvénile) –
ref n°18000/GEND/DOE/SDSPSR/BSP
Une question écrite a été posée au gouvernement. En attente de réponse…

Juin a été consacré à de nombreuses sessions de formation, à Paris pour les encadrants des ateliers thérapeutiques escrime, en Martinique, à Angers, et toujours de si belles rencontres !

JUIN 2016

Le mois de juin devait voir au Sénat le vote de la proposition de loi (PPL) modifiant les délais de prescription pénale.
Toutefois cette PPL ne prévoyant aucune nouvelle mesure pour les mineurs, l’association SVS a demandé à être auditionnée.
Le rapporteur, Monsieur le sénateur François-Noël Buffet ayant entendu la gravité des atteintes sur mineurs et la grande fréquence des mécanismes d’amnésie traumatique dont les enfants sont victimes, a proposé un amendement pour élargir les délais de prescription pour les mineurs.
Cette proposition a suscité de l’émoi au sein de la commission des lois, qui a décidé une motion de renvoi, l’examen en séance et le vote initialement prévus le 2 juin seront donc sans doute reportés.
Nous continuons de suivre activement le sujet, et continuons à informer les parlementaires de la gravité des agressions sexuelles.
Les plates-formes départementales continuent leur développement ce qui nous réjouit, mais il y a du travail car un nombre croissant de signalements arrivent vers nous, en particulier en milieu scolaire et dès la maternelle avec des chefs d’établissement souvent bien sourds.

MAI 2016

La parole est ouverte et les témoignages de violences sexuelles sur enfants affluent.
Les réactions sont variables, là où une condamnation unanime serait la règle.
Méconnaissance de l’ampleur des dégâts pour les personnes victimes.
Méconnaissance de l’ampleur des dégâts pour la société.
Méconnaissance de la compréhension des mécanismes qui conduisent à ces violences.
Méconnaissance des soins à apporter.
Méconnaissance des professionnels et des citoyens.
Il y a du travail…
… et les équipes SVS s’y attellent à tous les niveaux.

RESPECT
Voici le mot au coeur de toutes les préventions.
Nous vous convions à rejoindre les équipes SVS à l’Espace Beaujon le samedi 28 mai pour décliner ce respect sous tous les angles, en débutant par l’accueil de l’enfant dès sa conception avec Willy Belhassen, premier homme sage-femme de France, qui nous fait l’amitié de venir nous faire réfléchir à cette éducation non violente dès le premier jour de vie. Nombreuses animations pour petits et grands. Toutes informations en cliquant ici

AVRIL 2016

Les députés ont voté la proposition de loi issue de la commission de révision des délais de prescription pour l’ensemble des crimes et délits le 10 mars dernier. Ce vote, s’il est entériné au Sénat, portera ces délais à 20 ans pour les crimes et 6 ans pour les délits concernant les agressions sexuelles, mais également le délit que constitue la non dénonciation de crimes.

Les députés ont rejeté les amendements visant à mieux protéger les enfants des agressions sexuelles.

De nouveau le groupe des législateurs SVS interviendra au Sénat pour défendre l’imprescriptibilité des crimes sexuels sur mineurs, tout à fait fondamentale pour laisser aux enfants, qui sont les premières victimes des mécanismes d’amnésie traumatique, le temps de la parole pour obtenir justice, réparation et obligation de soins des auteurs, qui sont quasiment toujours des auteurs à répétition.

Mesdames les sénatrices, Messieurs les sénateurs, il serait formidable, que conscients de l’ampleur des dégâts humains consécutifs aux violences sexuelles et de leurs répercussions sur la société en matière de violence, vous souteniez cette imprescriptibilité des agressions sexuelles sur mineurs !

13 juin-20h. Nous vous attendons tous au Théâtre Antoine à Paris pour le Spectacle “l’Art contre le silence” qui se tiendra en présence de Karine Deshayes, marraine de l’association
Réservations ouvertes : 01 42 08 77 71 et http://www.theatre-antoine.com/lart-contre-le-silence

MARS 2016

Février fut le mois d’ouverture de la parole d’anciens scouts courageux (http://www.veritegroupesaintluc.fr/) qui obligent l’église catholique française à regarder les faits en face, sans concession.
L’omerta doit cesser quels que soient les pays et les personnes impliquées.
Du bon sens ! Ce n’est qu’en mettant une obligation de soins aux auteurs que les récidives pourront être évitées.
Ce n’est qu’en imposant l’imprescriptibilité des crimes sexuels que des générations d’enfants pourront être épargnées.

La proposition de loi portant réforme de la prescription en matière pénale est en examen ce mois-ci à l’assemblée nationale (http://www.assemblee-nationale.fr/14/dossiers/reforme_prescription_matiere_penale.asp).
Les délais devraient être doublés pour crimes et délits.
La demande d’imprescriptibilité des crimes sexuels sur mineurs n’a pas été considérée par la commission (“ce qui est fait pour les enfants est déjà très bien” – sic). Nous suivrons les votes et les amendements déposés et continuerons d’informer des dégâts pour obtenir cette imprescriptibilité tout à fait nécessaire.

FEVRIER 2016

Ce sont 265 personnes qui se sont retrouvées les 11 et 12 janvier pour partager leurs expériences professionnelles autour du sujet des violences sexuelles. Une grande transversalité de représentation qui a permis des échanges très constructifs et la création de nouvelles plates-formes SVS en province.
Le chantier est immense, mais le contenu des interventions de la séance plénière a permis de découvrir de nouveaux domaines de recherche et de belles avancées.
Toutefois l’ampleur des agressions sexuelles de plus en plus révélées, grâce à la parole qui s’ouvre, nous oblige tous à poursuivre le travail dans une certaine urgence.
Les actions de prévention seront la priorité de SVS en 2016 (en périnatalité et en milieu scolaire) ainsi que l’internationalisation.

N’hésitez pas à rejoindre le projet de santé publique SVS !

JANVIER 2016

Les Assises qui se dérouleront les 11 et 12 janvier seront le temps fort de ce début d’année.

Plus de 250 participants annoncés avec un panachage de secteurs de plus en plus équilibré pour répondre à cette multidisciplinarité si essentielle.

C’est le retour au Palais du Luxembourg le 11 janvier avec de très belles interventions en séance plénière dont celles du Pr Francine Lavoie de l’Université Laval de Québec et du Pr Newton Howard du MIT.

Le 12 ce seront 20 ateliers qui se tiendront à la faculté René Descartes pour répondre à la demande toujours croissante d’information et de formation sur ce sujet des violences sexuelles.

Les plates-formes régionales ont fait un travail formidable cette année et deux ateliers seront consacrés au debriefing des actions et à la planification de l’année 2016.

Grâce au fidèle soutien de Fabrice Bonanno (Coyote) et de son équipe, le contenu de la plénière sera filmé et mis en ligne rapidement dans l’onglet “Assises 2016”, ainsi que les présentations power point les accompagnant.

L’équipe SVS, toujours déterminée à éradiquer les violences, vous souhaite une Année 2016 dans la douceur.

DECEMBRE 2015

Violence = racine de la violence
Combien de carnages nécessaires sur cette planète pour que tous comprennent cela ?
Combien d’alertes pour que tous fassent les liens entre la violence sexuelle et ces carnages ?
https://www.youtube.com/watch?v=5Mbt3iQd9cY

Et toujours plus de motivation des équipes SVS pour expliquer, informer, former, prévenir…

Il est encore temps de s’inscrire aux Assises pour agir et rencontrer les professionnels de tous secteurs qui ont décidé que les choses changent !
https://www.stopauxviolencessexuelles.com/assises-2016/

NOVEMBRE 2015

Octobre a été un mois intensif en formation des professionnels. Des listes d’attente, beaucoup de retours positifs sur ces actions et … toujours plus de demandes pour en savoir plus encore ! Nous nous y attelons donc …
Le mois de novembre sera marqué par un important déplacement de l’équipe à la Martinique pour soutenir les actions déployées par le Pr Jehel et LAMEVI et former les professionnels à tous les programmes de prévention.
Le groupe Art étant toujours plus actif… à vos agendas pour réserver votre soirée du samedi 12 mars 2016 qui donnera jour à une création mondiale au profit de SVS avec Karine Deshayes, marraine de SVS. Informations détaillées suivront.

OCTOBRE 2015

Les groupes ont repris le travail, les plates-formes également !
Centrage sur la préparation des Assises, dont le programme scientifique sera de haut niveau.
Nous aurons le plaisir d’accueillir le Professeur Francine Lavoie de Québec, qui viendra partager plus de 20 ans d’expérience en matière de prévention des violences sexuelles auprès des jeunes.
La plénière se tiendra au Palais du Luxembourg et les ateliers à la faculté de médecine des Saints-Pères.
A vos agendas pour réserver votre soirée du lundi 13 juin 2016 à 20h ! Le groupe Art prépare ce qui sera encore un bel événement au Théâtre Antoine

SEPTEMBRE 2015

Le cadre de référence éducatif !

Voici ce que chacun de nous doit regarder, analyser et re-valider, pour soi et pour ses propres enfants quand on en a.

Le respect de l’intimité de l’enfant est la chose la moins bien partagée du monde. Le non respect de son intégrité physique, psychique, morale, sexuelle engendre des dégâts immenses qu’insuffisamment de gens encore appréhendent.
Et pourtant la clé du mieux être de l’humanité est là !

Nous sommes très heureux de vous annoncer que les Entretiens de Bichat (qui font référence dans le monde médical) consacrent une table ronde au sujet des Violences Sexuelles (interventions Pr Louis Jehel,
Dr Jean-Louis Thomas, Dr Violaine Guérin) le 8 octobre prochain.

Tous les professionels doivent s’éclairer et se former ! C’est notre priorité de fin d’année !

C’est, entre autre, pourquoi une grande équipe SVS rejoindra la Martinique mi novembre au moment de la semaine de l’enfant, pour former un grand nombre de professionnels pendant une semaine.

Pour connaître toutes les autres actions de formation en temps réel, inscrivez-vous sur facebook “stop aux violences sexuelles-sexual violence stop” ou consultez régulièrement sur ce site la rubrique
“Où en est-on ?/Prochaines étapes”.

Bonne reprise à toutes et tous

AOUT 2015

Les groupes de travail SVS sont en congés ce mois-ci. Nous vous souhaitons tous de bonnes vacances ! et vous proposons de nous retrouver dès le 1er septembre sur ce site, sur facebook (stop aux violences sexuelles-sexual violence stop) et/ou sur twitter (@SVSassociation).

Deux priorités à la rentrée :

1- la fin du recrutement de l’étude SVS-1401 : si vous connaissez des hommes ou des femmes qui ont été victimes de violences sexuelles, merci de leur préciser qu’ils peuvent participer à cette étude en contactant svs.eme14.001[at]gmail.com

2- la préparation des Assises Nationales qui se dérouleront les 11 et 12 janvier 2016 à Paris dont vous pouvez dès à présent prendre connaissance du programme.

JUILLET 2015

La proposition de loi de la sénatrice Giudicelli tendant à clarifier la procédure de signalement de situations de maltraitance par les professionnels de santé reviendra en navette vers le Sénat suite au dépôt d’un ultime amendement à l’Assemblée.  Les jeux politiques continuent de ralentir ce qui sont des évidences pour les citoyens. Précisons par ailleurs que ce ne sont pas que les professionnels de santé qui doivent être protégés, il doit en être de même de toute personne effectuant un signalement si elle le juge nécessaire. Rappelons que signaler, c’est déclencher une enquête par des professionnels, et que ne pas signaler des faits de maltraitance sur mineur est de la non assistance à personne en danger.

Côté SVS, le mois de juin a été consacré à de nombreuses actions d’information et de formation. Le constat est toujours le même, le niveau de conscience de l’ampleur des dégâts est faible. L’analyse du “cadre de référence” de l’intimité au sein des familles est une notion fondamentale que chacun se doit d’examiner tant il y a d’infractions à cette intimité qui expliquent la transmission de l’inceste.

Encore beaucoup de travail en perspective… mais la mobilisation générale est en marche. Bienvenue aux nouvelles plates-formes départementales en cours de création !

JUIN 2015

Le vote indigne des députés ayant bloqué la Proposition de Loi 368 des sénatrices Dini et Jouanno en novembre 2015 a eu pour mérite d’enclencher la mission d’information sur la prescription en matière pénale qui était attendue depuis des années.

Les députés Georges Fenech et Alain Tourret ont remis 14 propositions dont les grandes lignes seraient le doublement des délais de prescription pour tous les types d’infractions :
– contraventions : de 1 à 2 ans
– délits : de 3 à 6 ans
– crimes : de 10 à 20 ans

Si ces recommandations sont suivies par les parlementaires, la prescription passerait pour les viols sur majeurs de 10 à 20 ans et pour les autres agressions sexuelles de 3 à 6 ans.

Les rapporteurs voudraient rendre imprescriptibles les crimes de guerre, au même titre que le crime de génocide et les autres crimes contre l’humanité.

En revanche aucune avancée sur les infractions à caractère sexuel commises contre les mineurs au jour de leur majorité. «Le législateur a déjà adapté les règles de la prescription afin de tenir compte de leur état de vulnérabilité, en allongeant à dix ou vingt ans le délai de prescription (…) et en reportant le point de départ à la majorité de la victime».

Les rapporteurs n’ont donc absolument pas voulu entendre ni comprendre la fréquence des amnésies traumatiques chez les mineurs et les difficultés de la parole engendrés par ces crimes perpétrés chez les enfants, ni voulu comprendre l’ampleur des dégâts (quantitatifs et qualitatifs qui apparentent ces crimes à des crimes contre l’humanité).

Il est important que les citoyens se mobilisent pour obtenir l’imprescriptibilité des crimes sexuels sur mineurs non seulement pour donner accès à la justice à ces anciens mineurs victimes mais aussi pour mettre une obligation de soins aux auteurs, qui, le plus souvent, vont récidiver en l’absence de soins.

MAI 2015

La parole continue de s’ouvrir et de nombreux cas d’agressions sexuelles sur mineurs ont été révélés au mois d’avril, en particulier en milieu scolaire et sportif.

Nous nous étonnons de la “candeur” des déclarations politiques quand à la découverte des dysfonctionnements de communication entre les différents services de l’état pour protéger les enfants des auteurs d’agressions sexuelles.

En effet, depuis 2 ans SVS a attiré l’attention de tous les ministères sur les failles des fichiers non unifiés.
Si le Ministère des sports a agi pour qu’une communication nationale devienne la règle, l’Education nationale n’a pas été attentive ; quant au milieu de la Culture, il existe un désert de protection de l’enfance.
SVS a par ailleurs demandé la création d’une licence bénévole à 1 euro pour effectuer une traçabilité des personnes non rémunérées intervenant dans le monde sportif, incluant les éducateurs sportifs non rémunérés et n’ayant donc pas de carte professionnelle.
SVS rappelle que les auteurs d’agressions sexuelles, intra- et extra-familiales, agissent rarement une seule fois, et que ce sont des dizaines, centaines, voire des milliers de victimes qu’ils feront dans leur vie. Il y a donc une absolue nécessité à condamner ces faits et à mettre leurs auteurs en obligation de soins, et ce, sans aucun délai de prescription, c’est à ce seul prix que les violences sexuelles pourront être éradiquées.

AVRIL 2015

Il y a décidément un énorme travail à faire pour la protection de l’enfance dans notre pays !

La proposition de loi des sénatrices Meunier et Dini a été désossée de son contenu pièce par pièce.

De trop nombreuses personnes ne comprennent pas en quoi la suppression des châtiments corporels est indispensable à l’éradication de la violence dans notre société.

Violence = racine de la violence, combien de fois faudra t-il le rappeler et l’expliquer pour que les êtres humains grandissent.
Combien il est difficile de voir la violence que chacun de nous a reçu que ce soit au niveau de la famille ou des systèmes éducatifs, et continue de recevoir, entre au au travers entre autre, au travers des médias.

Mais de plus en plus de personnes éclairées oeuvrent à faire bouger les choses et l’espoir est là.
Apprendre aussi aux parents à savoir accompagner leurs enfants sur leur chemin de vie et quand ils font une erreur à la corriger avec le juste niveau éducatif, sans violence. Les écoles de parents fleurissent et c’est bien, de nouveaux métiers émergent comme celui des éducateurs à la vie relationnelle et sexuelle, parents, adolescents, n’hésitez pas à vous faire soutenir et éclairer.

MARS 2015

Les groupes reprennent le travail en ce début mars, les plates-formes se développent et s’organisent, les plannings de formations se calent…
L’association est sollicitée pour de nombreuses interventions partout en France jusqu’aux Antilles, les bénévoles ne vont pas chômer cette année !

La mission d’information sur la prescription en matière pénale a été mise en place et audite tour à tour toutes les parties sous tous les angles des contraventions, délits et crimes. SVS a expliqué en quoi l’imprecriptibilité des agressions sexuelles était importante à instaurer. Le monde juridique et judiciaire français doit évoluer avant que d’atteindre la conscience anglo-saxonne et suisse sur le sujet des violences sexuelles…

Février a été l’occasion à la Commission du Vatican chargée d’évaluer les agressions sexuelles sur mineurs de rappeler que les victimes étaient encouragées à déposer plainte auprès de leurs autorités en informant en parallèle les autorités religieuses et celles-ci se sont vues rappeler cette mission.

Enfin, nous faisons immédiatement un rectificatif concernant le concert lyrique de cet été, il aura lieu finalement le 31 mai et non le 1er juin comme annoncé pendant les Assises, et toujours au Théâtre Antoine qui poursuit son soutien à SVS !

FEVRIER 2015

Les 2des Assises Nationales sur les Violences Sexuelles ont eu lieu les 12 et 13 janvier derniers dans l’amphitéâtre Victor Hugo de l’Assemblée Nationale à l’invitation de Guy Geoffroy, député de Seine & Marne, et de Pascale Crozon, députée du Rhône.

Organisées cette année sur deux jours afin d’accorder davantage de temps aux échanges entre participants, les Assises ont été l’occasion de réunir 265 professionnels issus de secteurs très variés et venus de toute la France.

Médecins, soignants, représentants et professionnels du monde sportif, acteurs juridiques et judiciaires, législateurs et délégations ministérielles, personnels de l’éducation nationale et acteurs du maillage terrain ont assisté aux interventions et débats engendrés par ces violences et leurs conséquences, les aspects juridiques et judiciaires complexes, l’urgence de soins à apporter aux mineurs et aux adultes auteurs, et la nécessité de mettre en place, rapidement, une prévention active en milieux scolaire et sportif.

Les ateliers ont fait le plein et généré des listes d’attente, deux d’entre eux ont pu être dupliqués : “Dépistage des violences sexuelles par les soignants” et “Inceste : quel rôle pour le milieu scolaire ? “, ce qui n’a pu être le cas de l’atelier sur « Les violences faites aux hommes » mais une session lui sera très certainement consacrée en séance plénière l’an prochain tant il a suscité d’intérêt parmi les participants.
Il a été rappelé à toutes et tous que la violence étant la racine de la violence, il était urgent d’en protéger les enfants avant tout.

Le plan d’action 2015 s’est enrichi du contenu des échanges recueillis pendant les Assises et de nouvelles synergies sont nées et vont pouvoir renforcer le dynamisme des plates-formes régionales qui font un travail formidable.

Les messages clés des Assises, les communications, photos et vidéos des interventions sont disponibles ici.

L’association a toujours besoin de vos dons pour financer les actions 2015. Si vous pouvez les soutenir, merci de cliquer ici.

JANVIER 2015

Toutes les équipes sont mobilisées sur la préparation des Assises, qui se déroulent cette année sur deux jours pour répondre à la demande des participants de l’an dernier qui ont souhaité bénéficier de grands temps d’échanges.

Le 12 janvier est consacré à des interventions en séance plénière et le 13 à des ateliers qui affichent tous complet. Deux ateliers ont pu être dupliqués tant les attentes étaient grandes : “le dépistage des violences sexuelles par les soignants” et “inceste : quel rôle pour le milieu scolaire ?”. Le sujet des “violences sexuelles faites aux hommes” a également intéressé tellement de monde qu’une session lui sera sans doute consacré en plénière l’an prochain.
Le plan d’action 2015 sera finalisé avec l’apport de toutes et tous en fin de séance plénière et pourra s’appuyer sur le dynamisme des nouvelles synergies développées pendant les Assises et celui des plates-formes régionales qui font un travail formidable.

Comme l’an passé, et grâce au soutien de Fabrice Bonanno (Coyote) et de son équipe, vous aurez accès au contenu des Assises en cliquant sur l’onglet Assises 2015. N’hésitez pas à diffuser l’information.

L’équipe SVS vous souhaite une Année 2015 lumineuse avec une multitude d’instants de Bonheur !

DECEMBRE 2014

Le RESPECT
Voici la base de tout.
Respecter l’autre, c’est bien sûr ne pas l’agresser ni le violer.
Respecter l’autre c’est lui donner accès à une justice équitable.
Respecter les citoyens qui vous ont mandaté pour les représenter, c’est les écouter, agir pour le bien de la société et non pour soi-même, son ego ou son propre patrimoine.
Respecter les citoyens c’est aussi prendre toutes les mesures de protection pour la construction d’une société sans violence.
252 députés ont voté contre la proposition de loi 368 qui proposait d’allonger le délai de prescription de l’action publique des agressions sexuelles.
http://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/14/(num)/982
252 députés qui n’ont pas compris, ou voulu comprendre, combien cette mesure était importante pour nous tous, y compris pour eux-mêmes, leurs familles et leurs proches.
252 députés qui n’ont pas pris en compte les victimes et qui n’ont pas compris à quel point il est urgent de mettre une obligation de soins à tous les auteurs sans aucune prescription pour leur bien et celui de la société.
Le travail vers l’imprescriptibilité se poursuit avec détermination.

L’organisation des Assises des 12 et 13 janvier prochains bat son plein. Tous les ateliers sont complets, nous essayons de dupliquer deux ateliers si possible, en particulier celui intitulé “dépistage des violences sexuelles par les soignants” qui a fait le plein immédiatement et pour lequel existe une longue liste d’attente, témoignant de l’ampleur du problème.

Nous finissons sur une note joyeuse ! Le groupe Art annonce le grand concert lyrique annuel le lundi 1er juin 2015 au Théâtre Antoine. A vos agendas…

NOVEMBRE 2014

Les inscriptions pour les Assises ont débuté ; les ateliers du 13 janvier affichent bientôt complet, aux premiers rangs desquels “le dépistage des violences sexuelles par les soignants”, et “l’inceste : quel rôle pour le milieu scolaire ?”. Nous prévoyons donc en 2016 d’élargir encore l’ampleur de ces Assises ; les niveaux de conscience s’élèvent et quand les personnes sensibilisées se connectent des avancées rapides sont envisageables !
Nous nous sommes réjouis de l’ouverture de l’université Paris-Descartes au sujet de la maltraitance faite aux enfants au sein des conférences Hippocrate, expérience qui devrait être renouvelée sur l’axe des violences sexuelles faites aux mineurs.
Octobre a été un mois riche en conférences et interventions au niveau des plates-formes SVS, dont la communication de données de l’étude épidémiologique au congrès organisé par le Groupement d’Etudes et de Prévention du Suicide – oui le corps médical doit rechercher activement des violences sexuelles dans les antécédents des personnes qui font des tentatives de suicide.
Michel Field a permis d’anoncer les Assises sur LCI et de parler de violences sexuelles avec un regard pertinent, nous l’en remercions.
Enfin nous n’oublions pas la PPL 368 et souhaiterions que les députés agissent aussi rapidement que les sénateurs pour entériner cette avancée sur les délais de prescription.

OCTOBRE 2014

Les enseignements des réunions d’information grand public et professionnels sont qu’en matière de violences sexuelles, les intervenants de tous secteurs sont insuffisamment interconnectés.
C’est pourquoi ces réunions multidisciplinaires sont essentielles et doivent être une priorité partout dans le pays.

L’ouverture de la parole se fait, elle est fondamentale, mais elle rend encore plus urgente la formation des professionnels de santé pour l’accueillir et accompagner les personnes qui ont été victimes de violences sexuelles.

Septembre, cela a encore été l’occasion d’entendre de nombreux dysfonctionnements en matière de dépôt de plaintes et ce n’est pas la suppression des formations des policiers et des gendarmes qui va améliorer la situation. Puisse le Ministère de l’Intérieur rétablir les formations de Gyf sur Yvette et autres centres rapidement.

Le chantier est toujours aussi vaste… avec la sensation toutefois que les solutions vont être impulsées par une mobilisation citoyenne d’envergure !
Alors n’hésitez pas ! Engagez-vous pour que les choses changent !

SEPTEMBRE 2014

C’est reparti !

Les groupes de travail reprennent pour mener à bien leurs objectifs mais aussi pour préparer les Assises Nationales qui se tendront à Paris les 12 et 13 janvier 2015 (séance plénière le 12 et ateliers le 13).

Nous rappelons l’étude clinique en cours à laquelle il est important qu’un grand nombre d’hommes et de femmes victimes de violences sexuelles sexuelles participent. Si vous êtes concerné(e) merci d’adresser un message sur svs.eme14.001[a]gmail.com pour recevoir le lien utile et si vous avez dans votre entourage une personne concernée, merci de l’informer de cette étude qui a, entre autre objectif, celui de permettre un remboursement du parcours de soins incluant les psychothérapies.

La rentrée, ce sont aussi des réunions d’informations sur les plates-formes de province comme à Montpellier le 24/09 à 19h – Salle Pétrarque, 2 place Pétrarque – “Les Violences Sexuelles : en parler, les prévenir, en guérir” ou à Bordeaux le 28/09 – 11h/18h – CAP Associations – Hangar 14 – Quai des Chartrons – “Présentation de la plate-forme SVS Bordeaux”, ainsi que la préparation de nouvelles opérations du groupe Art avec Coline Serreau qui dirigera le 2 octobre prochain la chorale du Delta au profit de SVS à l’église Saint Germain des Prés à 20h.

AOUT 2014

Après le déploiement de SVS Martinique où de belles énergies règnent pour faire changer les choses en profondeur, les équipes SVS sont en congés ce mois-ci.

Bonnes vacances à toutes et tous !

Reprise du travail dès le 1er septembre !

Un des enjeux majeurs de cette fin 2014 sera le vote à l’Assemblée Nationale de la prolongation des délais de prescription pour les mineurs victimes d’agressions sexuelles (PPL 368 votée au Sénat le 28 mai 2014).

Après un été tumultueux pour le monde politique nous espérons que les députés sauront se centrer sur les priorités très concrètes des citoyens et agiront en faveur de l’éradication des violences sexuelles en soutenant la PPL unanimement ainsi que tous les projets de prévention proposés par SVS sur les territoires dont ils sont les élus.

JUILLET 2014

Le vote par le Sénat de la PPL 368 (amendée) ayant conduit à l’allongement des délais de prescription pour les agressions sur mineurs victimes d’amnésie post-traumatique a été largement commenté, positivement mais aussi négativement.
C’est sur ce dernier aspect que nous revenons.
Il est important de donner une juste réponse au problème de la prescription.

Dire : “le parcours judiciaire fait des dégâts” n’est pas une réponse à la question.
Révisons donc le parcours judiciaire pour qu’il soit le moins traumatisant possible et intégrons des psychologues dans nos institutions judiciaires pour soutenir les victimes.
Oui c’est traumatisant d’arriver à un commissariat et de se voir refuser un dépôt de plainte
Oui c’est traumatisant de voir son agression requalifiée pour “simplifier” le parcours judiciaire
Oui… d’être jugé entre un vol de mobylette et un vol de téléphone portable en séance publique
Oui… d’être jugé par des personnes qui ont mal été formées sur le sujet
Oui… de subir des expertises médicales par des médecins n’ayant jamais entendu parlé de violences sexuelles pendant leurs études et dont les conclusions ne sont pas toujours éclairées
Oui… d’avoir à faire face à un jugement qui n’est pas expliqué

Dire : les preuves vont être difficiles à apporter n’est pas une réponse à la question.
Se retrancher derrière cette hypothèse pour refuser l’accès à la justice est injuste.
Qui plus est, quand une expertise de qualité est réalisée et quand il y a un vrai souhait et soin apporté à la recherche de preuves, on en trouve, en particulier dans les recoupements de témoignages qui apportent parfois même des preuves matérielles.

Oublier qu’il est fondamental de mettre une obligation de soins à tous les agresseurs, c’est donner la possibilité de continuer de détruire à grande échelle et faire fî du traumatisme additionnel que cela représente pour les victimes.

Dimensionnons correctement le problème et mettons en face les réponses adéquates.
La violence engendre la violence et la plupart des dysfonctionnements de la société, il est urgent d’agir.

JUIN 2014

Les lignes ont bougé ce mercredi 28 mai !
Les sénateurs ont modifié les règles de prescription des agressions sexuelles. Le texte proposé par les sénatrices Dini et Jouanno demandant la prise en compte des mécanismes d’amnésie post-traumatique, survenant en particulier chez les enfants victimes d’agressions sexuelles, n’a pas été voté en l’état mais a été amendé.
Les délais de prescription pour les agressions sexuelles sur mineurs ont été allongés de 10 ans supplémentaires ; soit jusqu’à l’âge de 48 ans pour les victimes de viol et de 38 ans pour les autres agressions sexuelles.
Il est important que les députés prennent conscience de l’ampleur des dégâts et de ces mécanismes d’amnésie afin que cette proposition de loi puisse être définitivement entérinée avant la fin de l’année.
Ce n’est certes pas l’imprescriptibilité prônée par SVS qui rappelle l’importance de donner accès à la justice à toutes les victimes et de pouvoir mettre les auteurs en obligation de soins, mais c’est une avancée lorsque l’on sait que nombre de victimes d’agressions sexuelles dans leur enfance émergent de leur amnésie post-traumatique au cours de la quarantaine seulement.
Les groupes poursuivent toutefois leur travail pour sans relâche expliquer en quoi l’imprescriptibilité est importante, en quoi la qualité des expertises médicales judiciaires doit grandement s’améliorer et le parcours judiciaire s’humaniser.

Afin de pouvoir financer les projets majeurs que sont les études cliniques et les programmes de prévention en maternité et en milieu scolaire, vous êtes invités à rejoindre le concert lyrique qui se tiendra le 18 juin au Théâtre Antoine à 20h. De grands artistes à stature internationale préparent un spectacle qui sera magnifique. Rejoignez le, en réservant vos places par téléphone au 01 42 08 77 71 ou par internet en cliquant sur ce lien

MAI 2014

La Justice de notre pays refuse jusqu’à aujourd’hui de considérer l’imprescriptibilité des faits en matière de violences sexuelles, sur la base d’arguments juridiques avec la volonté de « ne pas créer de dysharmonie dans notre système de hiérarchie de peines ». Cela montre une forte méconnaissance de l’ampleur des dégâts humains et de l’importance de mettre en soins tous les auteurs. Néanmoins des sénateurs et sénatrices* courageux et conscients qu’il faut que les choses changent ont inscrit la proposition de loi 368 à l’ordre du jour du Sénat le 28 mai prochain pour augmenter la durée de la période de recours des victimes souffrant d’amnésie post-traumatique. Une unité nationale est nécessaire sur le sujet des violences qui ne devrait souffrir d’aucun jeu politique. C’est pourquoi nous attendons des membres de la Commission des lois et de son rapporteur sur le sujet, Monsieur le sénateur Kaltenbach, un soutien sans réserve à cette proposition de loi.

Le groupe art de SVS est aussi sous les feux de la rampe ce mois ci avec les préparatifs d’un concert lyrique qui se tiendra le 18 juin au Théâtre Antoine à 20h. Karine Deshayes et Franck Ferrari, marraine et parrain de l’association, rassemblent autour d’eux de grands artistes à stature internationale pour ce qui sera un événement exceptionnel. Nous attendons votre soutien en réservant vos places sur le 01 42 08 77 71. Information en cliquant sur ce lien

*Mmes Muguette DINI, Chantal JOUANNO, MM. Michel MERCIER, François ZOCCHETTO, Mmes Catherine MORIN-DESAILLY, Françoise FÉRAT, Jacqueline GOURAULT, Valérie LÉTARD, Nathalie GOULET, MM. Pierre JARLIER, Hervé MAUREY, Gérard ROCHE, Hervé MARSEILLE, Vincent DELAHAYE, Joël GUERRIAU, Jean-Marie BOCKEL, Christian NAMY, Jean-Paul AMOUDRY, Vincent CAPO-CANELLAS, Jean-Marie VANLERENBERGHE, Jean-Claude MERCERON, Gilbert BARBIER, Jacques LEGENDRE, Alain GOURNAC, Raymond COUDERC et Yann GAILLARD.

AVRIL 2014

Ce mois ci débute le recrutement des personnes acceptant de participer à la première grande étude épidémiologique lancée par l’association auprès des personnes victimes de violences sexuelles.

L’absence d’étude épidémiologique française de grande envergure contribue à l’inertie politique en matière de traitement et de prévention de telles violences.
Les conséquences médicales chroniques sont immenses sur le plan humain et estimées à plusieurs milliards d’euros par an. L’objectivation de cet élément devrait permettre une écoute plus attentive des pouvoirs publics sur le sujet des violences sexuelles.
C’est pourquoi l’association SVS, qui a mis en place une stratégie d’éradication de ces violences, conduit cette étude, dont les résultats devraient être un levier important pour débloquer des budgets au titre du soin et de la prévention.

Vous souhaitez participer à cette étude ou vous connaissez une personne susceptible de participer à cette étude, pour ce faire, merci de prendre contact avec la coordinatrice des inclusions en adressant un message sur l’adresse svs.eme14.001[at]gmail.com

MARS 2014

C’est parti pour le maillage terrain !
Trois villes mettent en place des équipes multidisciplinaires : Tours (coordination Nadine Lorin), Lille (Mary Lespinasse), et Montpellier (Carole Bodin) ; d’autres sont en cours de constitution (dont Lyon et Feucherolles pour le 78).

Une première réunion d’information grand public sur les violences sexuelles et le projet SVS devrait se tenir à Tours le 3 avril à 18h30 ; un des objectifs 2014 du maillage terrain sera qu’une réunion de ce type se tienne dans le plus grand nombre de villes de métropole mais aussi dans les départements et territoires d’Outre-Mer qui commencent à être informés du projet.

C’est aussi reparti pour les groupes de travail, dynamisés par la réussite des Assises et qui ont des objectifs conséquents de ce fait !

FÉVRIER 2014

Succès le 13 janvier dernier pour les premières Assises Nationales sur les violences sexuelles qui ont regroupé 250 participants avec toute la transversalité souhaitée : médecins (17,6 %) (libéraux et hospitaliers, médecins des CRIAVS et de PMI), soignants (13,2 %) (psychothérapeutes, kiné et/ou ostéopathes, acupunctrices, infirmières, sage-femmes), de personnes du monde du sport (9,2 %), d’acteurs juridiques et judiciaires (6 %), du monde de l’entreprise (4%), de législatrices et de délégations ministérielles (3,2 %), de journalistes (3,2 %), d’artistes (2,8 %), de personnels de l’éducation nationale (2,4 %), de personnes d’horizons divers (15,2 %) et de nombreux acteurs du maillage terrain (23,2 %) dont de nombreuses associations [Action/Recherche et Echange entre les Victimes d’Inceste (AREVI), Association Internationale des Victimes de l’Inceste (AIVI), Association ni claques ni fessées, Association Vaincre Anorexie & Boulimie, Association Vers la Vie pour l’Education des Jeunes (AVVEJ), Collectif Féminin Contre le Viol, Colosse aux Pieds d’Argile, Elan Sportif, Enfance et Partage, Fédération Nationale Solidarité Femme, Femmes pour le Dire-femmes pour Agir, Innocence en Danger, L’Ange bleu, L’Enfant Bleu-Enfance Maltraitée, L’Escale, Natbé-Périnatalité et Parentalité, SOS inceste pour revivre, Viols Femmes Informations, …].

Beaucoup d’émotion et de partage sur cette journée dense et qui se doit maintenant d’être le point de départ de l’indispensable maillage terrain transversal pour faire bouger les choses en profondeur dans notre pays.
Merci à Salomine Messio qui, par son film témoignage réalisé au Cameroun, a rappelé à toutes et tous qu’aucun pays n’est épargné et que les problématiques sont identiques en l’absence de volonté politique d’éradication.

Merci à toutes et tous de diffuser largement le contenu de ces Assises fimé par Babeth Goudrian et Nicolas Perge (Coyote) pour accélérer les prises de conscience et mobiliser citoyennes et citoyens.

JANVIER 2014

Les Assises du 13 janvier affichent complet avec 280 participants inscrits issus de tous les secteurs. Cette transversalité va permettre la richesse des échanges à l’image de ce que vivent les groupes de travail de l’association SVS.
Une trentaine de journalistes sont annoncés à la conférence de presse, une autre trentaine ne pouvant être présents, ont déclaré être très intéressés et demandé à recevoir le dossier de presse. Nous savons que nous pourrons compter sur ces professionnels de l’information pour communiquer sur le sujet et être des acteurs majeurs des messages de prévention.

A l’issue de ces Assises, débutera le plan d’action 2014 qui gardera le cap de cette stratégie d’éradication des violences sexuelles.
Nous espérons que les violences sexuelles seront définitivement traitées comme un problème de fond de notre société et plus jamais classées dans la catégorie des “Faits divers”.

A partir du 13 janvier, vous aussi aurez accès au contenu des Assises en cliquant sur l’onglet Assises 2014. N’hésitez pas à diffuser l’information.

L’association a toujours besoin de vos dons pour financer les actions 2014. Si vous pouvez les soutenir, merci de cliquer ici.

L’équipe SVS vous souhaite une Belle Année !

DÉCEMBRE 2013

Les Assises approchent et nous devons faire de cet événement un tremplin de communication pour faire connaître l’ampleur des dégâts de la violence sexuelle, mobiliser tous les citoyens pour que 2014 soit une année décisive dans la marche vers l’éradication de ces violences.
C’est pourquoi chaque information relayée dans la presse est si capitale et nous remercions chaleureusement le Professeur René Frydman qui a consacré le 19 novembre dernier son émission Révolutions Médicales sur France Culture au sujet de ces violences, avec un regard médical fort intéressant.

Écouter l’émission

L’association a également besoin de vos dons pour financer les projets en cours, en particulier ceux concernant la prévention en milieu scolaire et dans tous les milieux en interaction avec l’enfance, y compris les maternités. Informer les futurs parents, dépister les violences intra-familiales, rassurer, corriger les “mauvais cadres” hérités des familles qui font le lit des incestes toujours si présents dans notre pays et dans tous les milieux, la prévention débute précisément là.

Si vous aussi voulez agir, vous pouvez cliquer ici.

NOVEMBRE 2013

Karole ROCHER rejoint l’association en tant que marraine. Actrice mais aussi femme et mère attentive, Karole apporte son soutien au projet d’éradication des violences dans notre pays.
Franck FERRARI, parrain, et Karole seront présents lors des Assises Nationales le 13 janvier prochain et nous les en remercions chaleureusement.
Suite aux contacts pris avec les différents ministères, nous sommes très heureux du soutien actif des Ministères de la Jeunesse et des Sports et de l’Education Nationale et très déçus du manque d’écoute au Ministère de la Santé qui pourtant devrait être moteur si l’ampleur des dégâts au niveau de la santé des personnes victimes d’agressions sexuelles était dans la conscience de chacun.
Ce mois sera chargé pour tous les groupes de travail, tant dans leur domaine que dans les échanges transversaux. Novembre verra aussi la suite d’une enquête lancée auprès des médecins pour évaluer les besoins de ce corps sanitaire pour mieux dépister, soutenir et soigner les personnes victimes d’agressions sexuelles.

OCTOBRE 2013

L’association a la grande joie d’accueillir comme parrain Franck FERRARI, baryton qui se produit sur les grandes scènes internationales et être humain magnifique, conscient des dégâts réalisés par les violences faites aux enfants et désireux, comme toutes les personnes impliquées dans l’association, que les choses changent dans notre pays en matière de violences sexuelles.
La transversalité du projet prend chaque jour de plus en plus de sens, avec des échanges multiples entre les groupes qui feront un point interdisciplinaire le 8 octobre.
C’est bien avec une vision globale et intégrant tous les domaines concernés, y compris le monde artistique, que les solutions pour éradiquer les violences sexuelles s’imposeront.

SEPTEMBRE 2013

Les perspectives ?
Quatre mois de travail avant le 13 janvier 2014, date des premières Assises Nationales sur le sujet des violences sexuelles.
Quatre mois pour faire en sorte que ces Assises soient le point de départ d’une prise de conscience de l’importance du sujet pour un grand nombre de citoyens, et de la nécessité de s’impliquer dans l’éradication de telles violences.
Quatre mois pour sensibiliser les professionnels afin qu’ils mettent la prévention en première ligne de leurs actions.
Quatre mois pour établir un premier volant de propositions aux législateurs.

AOÛT 2013

SVS est en vacances ce mois-ci !
Beaucoup de travail a déjà été réalisé par les groupes disciplinaires et le début des échanges entre ces groupes a été très riche et a confirmé la nécessaire transversalité de l’approche pour envisager une efficacité des actions en matière de violences sexuelles.
Les réunions reprendront début septembre avec le groupe presse.
La communication est importante, la presse a non seulement un rôle majeur pour lutter contre l’omerta qui plane sur le sujet mais aussi tout simplement pour informer en aidant, entre autre, à faire connaître les actions de prévention.

JUILLET 2013

Faire savoir, faire savoir, faire savoir !
Voici l’encouragement donné aux personnes victimes d’agressions sexuelles mais aussi à toute personne qui a connaissance de telles violences.
Rompre le silence, ouvrir la parole, sans honte
Se diriger/diriger vers une personne de confiance ou des professionnels formés à la gestion de telles situations
Être accompagné(e) vers la réparation
Faire savoir, c’est clairement permettre d’identifier l’ampleur du problème et de déployer les justes moyens pour le combattre.
Une responsabilité et un devoir qui permettront aussi de mieux protéger.

JUIN 2013

Le mois de mai a permis aux groupes de travail de se mettre en route…
Une constatation s’impose déjà : il n’existe aucune formation correcte sur le sujet des violences sexuelles pendant les cursus professionnels, y compris ceux des médecins et des magistrats, souvent en première ligne dans la gestion des victimes d’agressions sexuelles !
À côté de cet important travail de formation qu’il convient de mettre en place rapidement, l’information sur l’ampleur des dégâts, qualitatifs et quantitatifs est essentielle. Chaque conférence permet de mesurer la méconnaissance totale des chiffres et d’éveiller les consciences.
En juin, l’association va tout faire pour mobiliser les journalistes afin que les média vous éclairent sur ce sujet des violences sexuelles et vous fassent connaître la stratégie d’éradication proposée.
Nous comptons sur vous pour devenir actrice/acteur de ce projet !

MAI 2013

Ce projet ?
Un groupe de citoyens,
conscient du fléau,
qui décide de donner de son temps et d’unir ses compétences
pour faire changer les choses en profondeur
afin que soient toujours respectées les limites de l’intimité d’un être humain
et rappeler à quel point la violence est destructrice
et perpétue la violence.
Un fléau d’une telle ampleur nécessite une mobilisation massive pour sortir de l’omerta, du malaise et de l’incompréhension.
C’est pourquoi ce projet accueille toute personne pour qui il fait sens et qui peut l’enrichir.